Color fool ?

Publié le par Pascal Sacleux


Certains voudraient déjà sabrer le champagne à l’annonce de la candidature démocrate officielle de Barack Obama à la présidence des Etats-unis, je trouve que c'est de la récupération faiblarde. Ceux qui lisent ce blog et/ou qui me connaissent savent je l’ai soutenu depuis le début. Mais je l’ai soutenu en fonction de mes convictions basées sur des éléments que je pouvais attraper dans les médias (Journaux, radio, TV) et des retours que j’avais des contacts aux Etats-Unis. Je l’ai soutenu parce qu’il me semble correspondre à une attente, un besoin (même inconscient) de l’Amérique mais pas exclusivement parce qu’il est noir (surtout que lui-même n’a jamais utilisé cet aspect des choses). Doit-on récupérer ce dernier fait pour en tirer des feux d’artifices ? Je ne crois pas. On sait depuis toujours qu’être un dirigeant noir (ou hispanique ou asiatique ou blanc), n’a jamais été un gage de bonne conduite ou de bonne gestion. Tous les dirigeants/leaders noirs ne s’appellent pas Thomas Sankara, Patrice Lumumba, Aimé Césaire ou Martin Luther King Jr etc... Loin s’en faut.

Symboliquement, qu’Obama soit le candidat démocrate est important, mais je boirai une première gorgée de champagne si Mc Cain est battu en novembre, et je boirai le reste de la bouteille après un an de pouvoir d’Obama (s’il est élu, ce que je souhaite) en faisant le bilan de ses actions si je trouve la politique du président des Etats-unis  satisfaisante. Le comportement d’un candidat et celui d’un président en fonction sont deux choses différentes, sinon Sarkozy n’aurait sans doute pas été élu.

« Et une femme noire ? »  me direz-vous. Quand je vois Condoleeza Rice, je me raccroche à Rosa Parks, ou Angela Davis, c’est plus rassurant.
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