On est tous des américains!
...Non, bien sûr, le mieux serait d'échanger notre président contre Ingrid Bétancourt, mais je crois qu'au bout de quelques jours, ils nous le renverraient en nous suppliant de le reprendre, et peut-être contre un gros chèque.
Va-t-il se rendre dans la jungle pour discuter avec ses collègues rebelles sans foi ni loi? Va-t-il se contenter d'un message radiophonique en boucle évocant les fêtes de Noël et la libération d'une femme en danger de mort, tirant par là-même une larme aux Farc connus pour leur sensibilité pieuse?
Ceci n'est qu'un des éléments compilés pendant cette première semaine de décembre 2007, me rappelant au passage qu'il est de plus en plus déprimant (et dangereux face au monde) d'être citoyen français en France.
Je n'ai pas que ça à foutre, c'est en plus, et c'est plus fort que moi, je ne supporte pas trop d'être pris pour un haricot vert, même bio.
Après avoir inauguré la ligne aérienne Shanghai/Villiers-le-Bel, étouffé les circonstances de la mort des deux jeunes "motards", le président fait éxécuter ses ordres par la police qui distribue des tracts encourageant (contre récompense) la dellation (dénonciation, balance) pour savoir qui a blessé cinq policiers. On sent bien l'influence américaine qui a depuis des décennies, mis ce mode d'investigation dans les moeurs du contribuable moyen.
Peu après, le monde entier est témoin de cette mascarade d'élection législative en Russie, où il suffit de dire qu'on se présente dans l'opposition pour aller directement 5 jours en prison, où les tchetchenes ont élu Poutine à 99% avec une participation de 99%, la perfection électorale en somme. La communauté internationale avale de travers, la communauté européenne réclame une enquête sur les fraudes soupçonnées. Et qu'est-ce qu'il fait notre président? Il félicite Poutine pour ses "bons" résultats aux élections.
Enfin, passé maître dans l'art d'entuber son prochain en plein jour et devant tout le monde, notre président se rend en Algérie pour vendre le savoir faire faire et récolter de Total, GDF, et autres bons samaritains, il utilise comme argument de vente, l'importance de tourner la page de la colonisation et de passer à autre chose. Alors, quand un ministre algérien lui demande que la France fasse des excuses à l'Algérie, il rase les murs en disant "chacun son opinion", mais il avait déjà un chèque de 5 ou 6 milliards en poche.
Mais la bêtise et la cupidité sont toujours en tête du top 50 des pouvoirs en place, avec la commission de 15 services secrets différents qui rendent leur rapport à Bush sur le programme et les installations nucléaires en Iran explicant bien qu'ils n'ont trouvé que du "civil". Eh bien le gars ne baisse pas les bras et continue de dire "m'en fous, ils sont méchants quand même".
Bientôt Noël, le sapin cette année est un peu cher, mais on a déjà les boules !