EAUX TROUBLES
Avant toute chose, je dois vous demander de pardonner les fautes d’orthographes et/ou d’étourderies. Je sais que si on veut que le message soit efficace, il vaut mieux soigner la forme, je m’enflamme et parfois, je ripe.
« Eaux troubles » c’est d’abord pour vous parler de Black Water, ça sonne comme
un groupe des années 70/80, mais la réalité est malheureusement beaucoup moins funky et tout à fait actuelle.
Il s’agit d’une société privée de sécurité, comme des mercenaires, mais avec une raison sociale ; comme des talibans, mais sans barbe ; comme l’armée U.S en Irak, mais qui n’en a rien à faire des décisions du Congrès, et qui en plus…gagne
de l’argent.
Cette société « embauchée » par le ministère américain de l’intérieur, a fait main basse sur Bagdad et est à l’origine de plus de 200 altercations avec les iraqiens.
Il a 15 jours , le gouvernement iraqien lui-même disait vouloir interdire de séjour cette entité, surtout depuis qu’elle était impliquée dans une histoire de trafic d’armes. Mais Georges W. Bush, le Don Quichotte aux doigts crochus, a dit « niet ! », car cette société est aussi celle qui escorte les diplomates et autres « grosses légumes » américaines en Iraq.
Il y a en Iraq de nombreuses sociétés semblables, et il serait intéressant de savoir si elles appartiennent toutes à des gens de l’entourage de Bush et de ses camarades…
En vrac :
La France et la Grande Bretagne « travaillent » de concert sur un texte visant à faire adopter par l’ONU des mesures contre le gouvernement Birman. En parallèle, j’apprends ce matin que le ministère français des affaires étrangères autorisera dès le 15 octobre, les voyagistes à proposer à nouveau la Birmanie comme destination de rêve sur leur catalogue, appuyant que si Rangoun est toujours agité, le reste du pays est calme…Je rêve.
Le Musée de l’Immigration va bientôt ouvrir ses portes (j’ai pas dit « le pays », mais « le musée »)… Abrité par le bâtiment aussi beau que colonial qu’est l’ex Musée des arts Océaniens et Africains Porte Dorée à Paris, ce musée placé sous le haut patronnage de Brice Hortefeux -le plus grand complice de notre président et accessoirement, l’attendrissant ministre de l’Immigration et de l’Identité Nationale (brrr !)- a bien failli ne pas ouvrir lorsque son personnel scientifique a appris qui le chapeautait. L’aquarium reste en activité, car les poissons issus de l’immigration, ont depuis, été régularisés.
Avec transition, alors qu’on se révoltait sur l’intention de faire passer une loi autorisant le recours aux tests ADN dans le cadre du regroupement familial, eh bien pendant ce temps-là, une loi est effectivement passée comme une Cécilia en Lybie –bis- , c’est à dire en douce, sans qu’on n’y puisse rien changer et pas pour nous les lauriers. Cette loi, c’est celle qui interdit l’accès au logement d’urgence d’un sans-papier ou d’un être humain en situation irrégulière…Je ne rêve plus. Phrase flexible du jour : "Quand ils sont venus chercher les juifs, je n’ai pas bougé ; quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas bougé ; quand ils sont venus me chercher, c’était trop tard"…(Un prêtre au 20ème siècle)